Connus jadis pour leur rôle dans le commerce des produits manufacturiers, les chinois ont pris le gout des minerais. Ils sont actuellement omniprésents sur les cours des eaux du Kivu. Lowa, une rivière avec des sédiments riches en or et diamant traversent le territoire de Walikale. Depuis environ une année, les autochtones ont pu observer une hausse exponentielle des activités d’exploitation minière sur cette rivière, et ce, dans un silence inouïe.
Ils s’arrachent un droit de control sur les communautés vivant aux alentours de leurs activités, restreignent leurs mouvements d’aller et de venir et ne se voient redevables de qui que ce soit allant jusqu’à braver l’autorité de services de l’administration des mines.
Malgré l’importance de leur activité mais aussi en termes de production aurifère et diamantaire, les impacts nuisant de cette activité sur la paix dans ce territoire demeure une interrogation à la quelle l’OSCMP répondra dans les prochains jours.
Que dire de cette activité ?
Il sied d’abord de signaler que le moyens développés par ces derniers, des dragues suceuses et autres dragues industrielles à chaine à godets, opérés par des équipes d’exploitants artisanaux locaux venus des provinces voisines de la Tshopo , Maniema et Sud-Kivu, œuvrent aux affluant de la rivière Lowa en se donnant à l’extraction de l’Or et du Diamant.
En outre, ces chinois font régulièrement obstruction aux préposés de l’Etat et / ou à tout autre témoin. Cette situation laisse désespérément les travailleurs dont les droits sont violés, sans aucun effet sur la vie des populations riveraines qui se retrouvent sans alternative à court ni à moyen terme.
Signalons que malgré l’existence du guide de diligence des Entreprises chinoises ainsi que des directives de responsabilité sociale des entreprises chinoises, ces derniers œuvrent dans une impunité totale allant jusqu’à imposer leur loi aux autorités et populations, d’où une jungle minière.
Alexis MUHIMA SHINJA
